28 août 2007
Fleurs des fossés
De jour en jour
De ville en ville.
Alors l’Homme court
Comme un missile
Et reste sourd
Aux cris subtils
Des alentours.
Il veut tout voir :
Se précipite ;
Veut tout savoir :
Veut tout avoir,
Il le mérite !
C’est son pouvoir
Et ça l’excite !
Mais dans sa hâte,
Sa réussite
De primate
Est toute petite.
Le pauvre rate
La vraie pépite
Va bien trop vite !
Juste à côté
Se cachent souvent
De vraies beautés
Se percevant
Décontracté,
Le nez au vent...
L’Homme arrêté
est plus vivant !
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